Cabinet dentaire Bredohl – Liège
Les chirurgiens-dentistes peuvent avoir recours à des greffes osseuses dentaires pour préparer la pose d’implants. Cette opération est nécessaire quand le volume osseux du patient n’est pas suffisant pour supporter l’implant dentaire. Pour cela, il est possible d’utiliser des greffons osseux d’origine humaine ou animale, ou d’avoir recours à des substituts synthétiques.
La méthode la plus évidente pour reconstituer le volume osseux de la dent est de le renforcer directement avec de l’os. Pour cela, il existe trois techniques, en fonction de l’origine du greffon :
· L’autogreffe : le principe est de venir prélever le greffon osseux directement sur le patient, généralement au niveau de ses dents de sagesse ou de sa voûte crânienne. Une fois transformé en poudre, l’os sera greffé directement sur le site où l’implant est destiné à être posé. Largement utilisée au cours des dernières décennies, l’autogreffe est de moins en moins employée, car elle est plus longue à mettre en œuvre et peut entraîner des complications au niveau de la zone du prélèvement ;
· L’allogreffe : pour cette technique, l’os greffé a été prélevé sur un donneur tiers, à l’occasion d’une chirurgie subie par ce dernier. Après avoir subi diverses transformations, le greffon est administré au patient par le biais d’une seringue. Les résultats obtenus sont généralement équivalents à ceux de l’autogreffe ;
· La xénogreffe : ici, la greffe osseuse dentaire est réalisée grâce à un prélèvement d’origine animale. Il provient d’élevages bovins ou porcins suivis pour éviter tout risque de transmission de maladies. Cette méthode présente des taux de réussite similaires à celles utilisant des prélèvements humains.
Le chirurgien-dentiste peut utiliser des substituts d’origine synthétique, spécialement développés par l’industrie dentaire. Ceux-ci permettent une intervention plus rapide que les autogreffes. On distingue différents substituts, dont les plus utilisés sont les suivants :
· L’hydroxyapatite : ce matériau permet la formation de l’os et est non résorbable. L’os nouvellement formé peut ainsi se développer dans de bonnes conditions ;
· Le phosphate tricalcique : contrairement à l’hydroxyapatite, ce substitut finit par se résorber. Il aide cependant à la formation de tissus osseux en permettant leur conduction ;
Ce sont généralement des combinaisons de ces deux substituts qui sont utilisées, afin de permettre un résultat optimal pour le patient.
Dans le cadre d’une greffe osseuse dentaire, le chirurgien peut avoir recours à des greffons osseux ou à des substituts synthétiques.
La greffe osseuse supplémentaire, également connue sous le nom de Sinus Lift, est une procédure spécifique utilisée lorsque la densité osseuse dans la zone supérieure de la mâchoire est insuffisante pour poser un implant dentaire. Cette méthode consiste à soulever le sinus maxillaire et à ajouter un greffon osseux dans la cavité créée.
Le Sinus Lift est souvent recommandé dans les cas où la perte de dents a provoqué une résorption osseuse importante dans la région postérieure de la mâchoire supérieure, près des sinus. Cette intervention permet de reconstituer le volume osseux nécessaire pour accueillir un implant dentaire.
Le processus commence par une incision dans la gencive pour accéder à l’os. Le sinus est délicatement déplacé pour créer un espace, dans lequel un matériau de greffe osseuse est ajouté. Après la guérison, l’os greffé se stabilise et s’intègre à l’os naturel, permettant ainsi la pose de l’implant. Cette procédure permet de garantir une base solide pour les implants, même dans les zones de la mâchoire où l’os a été fortement perdu.
Voir également « PRF : limite du rejet du greffon »
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